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Les recettes comme héritage : pourquoi les plats de nos Mamas racontent plus que des goûts

  • Photo du rédacteur: Hub' ao
    Hub' ao
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture


Il y a des recettes qu’on ne lit pas, qu’on ne note pas. Elles se transmettent dans une petite cuisine, entre deux gestes répétés mille fois. Elles n'ont pas besoin de balance, juste d’un “tu verras, c’est au toucher”, ou d’un “jusqu’à ce que ça sente comme chez nous”. À travers ces plats, nos Mamas ne nourrissent pas seulement : elles racontent.

Et si la cuisine était notre première langue maternelle ?


Quand les recettes ne sont pas écrites, mais vécues


Dans beaucoup de cultures, notamment africaines, asiatiques ou méditerranéennes, la transmission culinaire se fait à l’oral. Pas de livre de cuisine posé sur le plan de travail, mais des souvenirs incarnés dans un geste, une odeur, une sonorité familière.


Chez les Mamas de HUBAO, cette oralité est une richesse. Chaque recette vient d’un souvenir : un plat mangé à la va-vite entre deux lessives, une sauce que seule la grand-mère savait réussir, un bouillon qui réconforte pendant l’hiver. En les reproduisant, elles réactivent une mémoire collective, souvent absente des livres d’histoire.


Cuisine et exil : les plats comme boussole identitaire


Pour beaucoup de femmes migrantes, la cuisine a été la première manière de s’ancrer dans un pays qui n’était pas le leur. Quand les mots manquent, le goût reste. C’est avec leurs mains qu’elles ont recréé un coin de pays, un repère sensoriel dans un quotidien souvent instable.


Chez HUBAO, c’est ce lien intime entre racines et fierté culturelle qui donne toute sa force aux plats. Le bao devient un support : dedans, on trouve du poulet mariné aux cinq épices, du bœuf fondant aux oignons, ou encore du tofu grillé façon asiatique pour les versions végétariennes. Le bao n’est pas là pour gommer les cultures, mais pour les accueillir, les faire dialoguer.


Quand transmettre, c’est aussi exister


Beaucoup de Mamas que nous accompagnons n’avaient jamais envisagé que leur savoir-faire ait de la valeur professionnelle. Elles cuisinaient “pour la maison”, “comme on leur a appris”. Le regard change le jour où un client les félicite, où un enfant d’une autre culture s’émerveille devant leur plat.


Grâce aux ateliers HUBAO, ces femmes deviennent des passeuses. Elles ne transmettent pas une simple recette : elles offrent un bout de leur histoire, elles partagent une culture vivante, une mémoire incarnée. Et dans cette transmission, elles se réapproprient un espace de reconnaissance trop longtemps nié.


Des plats qui portent plus que du goût : ils portent la vie


Un plat n’est jamais qu’un assemblage d’ingrédients. Il est empreint de gestes anciens, de voix, d’émotions.

Les Mamas de HUBAO, elles, viennent de loin. Mais grâce à leurs recettes, elles sont ici, maintenant. Présentes. Elles nourrissent Paris autrement : avec leurs histoires, leurs héritages, leurs mains marquées de souvenirs.

Conclusion : un plat comme une archive vivante


On parle souvent de “gastronomie” comme d’un art figé. Pourtant, les vraies bibliothèques culinaires sont souvent dans la tête et les mains de femmes discrètes. C’est elles que HUBAO choisit de mettre à l’honneur, jour après jour, pour que ces recettes ne se perdent pas, mais qu’elles vivent, évoluent, rayonnent.


👉 Venez découvrir ces plats chargés de mémoire chez HUBAO, ou participez à un atelier du monde pour recevoir, à votre tour, un peu de cet héritage.

 
 
 

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