La transmission du bien manger
- Hub' ao
- 18 sept.
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La transmission du plaisir de bien manger d’une maman vers son enfant est un processus fondamental, qui va bien au-delà de la simple nutrition. Dès la grossesse et les premiers jours de vie, l’attitude alimentaire de la mère influence le développement gustatif, les comportements alimentaires et même la santé future de l’enfant. Par exemple, les enfants passent une grande partie de leurs repas en présence de leurs parents, particulièrement de leur mère, ce qui favorise spontanément l’apprentissage des goûts, des textures et des manières de manger. Ce temps partagé autour de la table, souvent près de 80 minutes par jour, est un moment privilégié pour transmettre des habitudes alimentaires positives, encourager la découverte et le plaisir sensoriel, et construire un rapport bienveillant à la nourriture.
Des études ont montré que le comportement alimentaire des mères est fortement corrélé à celui de leurs enfants, notamment dans la manière de gérer les émotions, les restrictions alimentaires et les réponses aux stimuli extérieurs. Ainsi, lorsqu’une mère adopte des pratiques alimentaires équilibrées et valorise la diversité alimentaire avec patience et créativité, l’enfant a plus de chances de développer un comportement alimentaire sain, durable et agréable. Par ailleurs, la transmission des savoir-faire culinaires est une réalité vécue : 75% des parents souhaitent transmettre à leurs enfants le goût de la cuisine, créant un lien familial fort autour du partage des repas. Cet héritage touche aussi la dimension culturelle et affective, où goûter et cuisiner ensemble deviennent des moments d’apprentissage, de joie et de complicité.
Enfin, le plaisir de bien manger transmis par la maman est souvent lié à des expériences culinaires ludiques et à la découverte progressive de nombreux aliments, ce qui favorise la curiosité et l’ouverture gustative. L’accompagnement bienveillant, sans pression ni jugement, joue un rôle clé : il permet à l’enfant d’explorer, de répéter et d’exprimer ses préférences dans un cadre rassurant. Cette approche contribue à limiter des troubles alimentaires précoces, comme la néophobie alimentaire (peur des aliments nouveaux) qui touche environ 20% des enfants. Ainsi, la transmission du goût est aussi une transmission affective et sociale, où la maman, par son exemple, ses paroles et ses gestes, pose les bases d’une alimentation saine, plaisir et partage inclus, essentiels pour la santé globale et le bien-être de l’enfant.



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